Départ

Pont du ruisseau des Pellas (1120 m, entre les Pellas et la Bâtie).

Accès routier

Depuis Grenoble, par la N 75 puis (un peu après Monestier-de-Clermont) la D 8a direction St-Michel-les-Portes que l'on traverse. Juste après Cotte (les Pellas), au niveau du virage à droite, quitter la route départementale pour continuer sur le chemin qui part en face. Se garer au bout de 50 m, avant le pont. On peut aussi venir par Gresse-en-Vercors.

Montée

Du parking, remonter la route forestière de Font Rousse, en passant à côté du parcours acrobatique en forêt. Au point 1213 m, la quitter pour prendre à droite, ouest, un sentier qui traverse rapidement le ruisseau de l'Aupet (souvent sec) et s'élève doucement dans la végétation pour atteindre, après quelques zigzags, le carrefour des Chauvines (1385 m). Choisir le sentier de droite, horizontal, qui commence en bordure du ravin des Chauvines. On traverse ainsi les nombreux ravins du flanc Est du Petit Veymont sans véritablement prendre de l'altitude. Au bout d'une demi-heure de traversée, on atteint un nouveau panneau (Tiolache) qui indique le départ, à droite, du sentier de la baraque forestière du Veymont. Le suivre pour s'élever bientôt à découvert et déboucher sur la crête du Brisou. L'emprunter en direction du l'Aiguillette. Lorsque le sentier bascule légèrement sur le versant Nord, continuer sur le fil de la crête pour gagner la brèche précédant le ressaut. S'équiper.

Le ressaut se gravit en deux longueurs. L'ensemble est balisé de ronds bleus qui indiquent également l'emplacement des spits. La première longueur consiste à remonter, dans sa partie basse, un couloir avant de tirer à gauche pour gagner le premier relais. Dans la seconde, on part d'abord à gauche pour gagner une arête quasi-horizontale puis on traverse à droite afin de trouver le relais final. C'est la fin des difficultés : on range la corde. L'arête se fait maintenant large et herbeuse avec sur le haut quelques passages sur des pierrailles instables. Se dresse bientôt devant nous une série de petites barres rocheuses trahissant la proximité du sommet. Lorsque l'on bute sur la première barre, il convient de la longer vers la droite sur une large vire herbeuse pour la franchir aisément plus loin. Une seconde barre se montre : on fait de même pour déboucher sur le collet herbeux coté 2067 m. Le sommet se trouve à main gauche au bout de la croupe.

Il est possible de s'offrir dans la foulée le Grand Veymont (274 m de dénivelée supplémentaires) : revenir au col et remonter les pentes, en direction du sommet tout d'abord puis en obliquant à gauche, le long d'une rampe main droite sur le haut, pour gagner l'arête Sud-Est (viser un petit rocher pointu). Continuer l'arête jusqu'au sommet du Grand Veymont.

Descente

Du sommet du Grand Veymont, redescendre le mauvais sentier de l'arête Sud-Est (si l'on vient du Petit Veymont, on rejoint le pied de cette arête par la combe herbeuse) puis continuer au sud pour rejoindre le pas du Fouillet (à gauche avant que le chemin ne remonte). Descendre le passage exposé et rendu délicat par la présence de pierrailles sur le sentier, puis le pierrier raide en bas duquel on prend à gauche pour rejoindre le carrefour des Chauvines que l'on reconnaît. Ensuite, à droite...

Observations

Malgré la facilité du passage (II), la corde est indispensable car le rocher est particulièrement délité et le ressaut exposé. C'est également la mauvaise qualité du rocher qui nous conduit à traverser vers la droite sous les barres.

Du point de vue de l'équipement, prévoir cinq dégaines et de quoi confectionner un relais. Une corde de rando suffit, à condition de la passer à double et de mousquetonner les deux brins : avancer corde tendue en veillant à ce qu'il y ait toujours au moins un point entre deux. Emporter le casque.

Mon avis

J'ai personnellement été déçu par cette rando, en raison du rocher pourri et de son caractère peu alpin (à tester en hiver ?). Enfin il reste que, vus de loin, le sommet et son arête Nord-Est sont particulièrement élégants !