randos alpines   Grande Tête de l'Obiou, voie des Châtières 2789 m ***  
         
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Dénivelée Durée Sentier Terrain Carte IGN Refuge
1240 m Moyen Partiel Rocher 3337 OT Aucun

Départ

Parking à proximité du chalet des Baumes (1562 m).

Accès routier

Depuis Grenoble, par la route Napoléon (N 85) jusqu'à Corps. Puis direction Pellafol-Superdévoluy (D537). Dans une grande ligne droite orientée nord-sud, tourner à droite en direction des Payas. Le village tout juste traversé, prendre à gauche au niveau d'une croix métallique. La piste forestière s'élève jusqu'au col de la Samblue (chalet O. N. F.) qu'il faut dépasser pour se garer au parking du chalet des Baumes (barrière).

Montée

Emprunter le sentier qui débute à droite du chemin après la clôture électrique. Il remonte la croupe herbeuse surmontant les grottes et rejoint rapidement une petite crête qu'il suit jusqu'au pas du Vallon, où il oblique à droite (O.-N.-O.) dans une traversée à flanc de montagne. On laisse la sente de retour sur la gauche pour rejoindre le vallon du Bénitier. Sous le Bénitier, le sentier s'infléchit à gauche en direction d'une croupe rocailleuse qu'il faut remonter (balisage rouge). On s'engage alors dans une traversée ascendante vers la gauche (S.), au-dessus des barres rocheuses fermant par le haut la combe du Petit Obiou. Gagner ainsi un cirque constitué de gradins raides et délicats qui permet d'accéder à la crête entre le Petit Obiou et l'Obiou. De là, obliquer à droite pour rejoindre rapidement un collet (cairn). Remonter alors un cône d'éboulis en direction des parois sommitales.

Au sommet de celui-ci, quitter le sentier de la voie normale qui fuit vers la gauche : s'engager dans une faille toute proche, légèrement sur la droite, qui entaille profondément une première barre rocheuse. On en sort en escalade sur la droite (II). Continuer quelque peu sur la vire qui fait suite, en gardant le sommet à main gauche puis gagner au plus court la base des parois. Il suffit alors de longer les parois vers le nord, bien au-delà du Campanile, en s'arrêtant une dizaine de mètres avant qu'une épaule donnant sur le vide ne vienne mettre fin à la vire empruntée. On découvre derrière à gauche une faille profonde et obstruée dans sa partie basse par une dalle couchée. Gagner le départ de la faille. La suite consiste à la remonter entièrement en gravissant trois cheminées successives.

1re cheminée. La solution la moins exposée au vide consiste à pénétrer au fond de la faille (piton à gauche en entrant dans la petite grotte) pour s'échapper par le haut derrière la dalle coincée (boîte aux lettres très étroite). Piton à la sortie à droite. Autrement, il est possible d'escalader la rive droite (III Inf. difficile à protéger et un peu athlétique, rocher bon mais froid).

Piton intermédiaire.

2e cheminée. La faille est de nouveau obstruée par deux blocs coincés. Se mettre en dièdre dos aux blocs et sortir rive gauche (II). Assurage possible en plaçant une sangle autour d'un bloc à peine stable.

3e cheminée. Un pas (I). On sort de la faille par une lucarne.

Poursuivre en traversée dans un corridor pour rejoindre rapidement le sommet sur la droite.

Descente

La descente est balisée de marques rouges : descendre légèrement à gauche de l'arête Sud-ouest. Obliquer à l'est au niveau d'un cairn où débute un véritable chemin de ronde sous les parois sommitales brunâtres (un pas d'escalade sur la gauche, indiqué par une flèche rouge, permet de rejoindre une vire herbeuse). On passe sous des surplombs (passage de la Cravate) puis on désescalade des dalles couchées pour rejoindre le cône d'éboulis de la partie commune aux deux voies.

Au retour, on peut visiter la grotte de l'Obiou en empruntant une vire sur la droite au bas des gradins délicats. D'autre part, lorsque l'on pose pied sur la croupe rocailleuse, il est possible de descendre à droite dans la combe du Petit Obiou pour rejoindre une trace dans sa rive droite. On rejoint ainsi le sentier principal, comme signalé dans le descriptif de la montée.

Observations

Traversée classique. La variante des Chatières n'est tout de même pas tout à fait anodine pour le randonneur, notamment si l'on refuse la première boîte aux lettres. Dans ce cas, l'exposition est importante. Corde utile dans tous les cas (longueur effective d'au moins 15 mètres) ainsi qu'une grande sangle avec mousqueton et deux dégaines avec mousqueton maigre d'un côté et HMS de l'autre. Voilà pour la formule économique. Et j'oubliais, le casque ! Comme ça, vous vous distinguerez des randonneurs kamikazes que l'on trouve trop souvent dans ce genre de terrains faciles mais exposés (brèche Arnaud, etc.).

Quant aux conditions, il est préférable de ne pas s'engager lorsque la neige est présente ou en cas de risques de pluie (les dalles couchées de la voie normale deviennent plus délicates).

Mon avis

Il paraît que la vue est superbe. Nous, on a choisi d'avoir la montagne à nous tout seuls (ou presque).

 
 


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